gérard de rayneval

Gérard de Rayneval (1736-1812)

Intéressants documents évoquant le traité qu’eut à négocier le diplomate français, Gérard de Rayneval (1736-1812), le fameux traité Eden-Rayneval

 

2 lettres.

 

1) Lettre autographe signée. 2 pages in-folio. A Versailles, le 27 septembre 1785.

Il fait des remarques sur les négociations. «...mais je vous avoue que je mets très peu de confiance dans ce succès de notre négociation. Quoi qu’il en soit il faut travailler comme s’il devait… Malgré les recherches que j’ai faites je n’ai pu me (…) des notions certaines sur la soie des… textiles de Silésie : est-on obligé de les réexporter… » Gérard Rayneval prie son correspondant de remettre une lettre ci-jointe à M. Carmarthen car il a le portrait de Charles Gravier de Vergennes le ministre des affaires étrangères de la France que M. Carmarthen a désiré avoir.

2) Lettre signée. 3 pages in-folio. A Versailles, le 18 décembre 1785.

« Comme il paraît, Monsieur, que le Ministère anglais veut suivre sérieusement la négociation entamée pour un traité de commerce, j’ai besoin de plusieurs renseignements que vous êtes à portée à me procurer, et pour lesquels je vous prie de vouloir bien faire les recherches (…)

Les objets sur lesquels je désire d’être éclairé sont les suivants »

Suit une liste de points au nombre de 6.

Quels sont les prix des différentes étoffes qui se fabriquent à Manchester ? (…)

Je désirerais avoir sur les lainages les mêmes notions que sur les cotons »

Dans quel état sont les manufactures de glaces en Angleterre ? (…) Importe-t-on beaucoup de glaces étrangères (…) ?

Il demande si les toiles de Silésie sont admises ?

Quel est le prix actuel du charbon de terre dans les mines et à Londres ? Quels peuvent être les prix de transport jusqu’à nos ports de Normandie et de Bretagne ?

Quel est le prix des gazes en gros et en détail ?

Il demande à la fin de sa lettre des informations sur William Eden, le négociateur anglais.

Il termine sa lettre, ajoutant de sa main : « Je joins ici une note que je recommande à votre attention »

Nous joignons la note en question. 4 pages in folio. Elle traite de la contrebande de marchandises entrant en Angleterre et en France et demande des détails qui expliqueraient comment l’industrie anglaise arrive à exporter en France des produits moins chers (malgré le transport) que ceux produits en France.

 

Il est enfin joint un brouillon d’une lettre envoyée à M. Rayneval d’un correspondant en Angleterre. Londres, le 16 février 1786. Il est question d’envoi d’échantillons d’étoffes, d’un document sur les prix de fabrique et de détail. « Quant aux frais d’exportation, comme il n’y a ici ni douanes intérieures, ni droits de sortie sur les objets fabriqués il ne peut être question que du fret… »

 

Gérard de Rayneval

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