Henri de BORNIER (1825-1901), auteur dramatique, poète, romancier, critique de théâtre, conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal.

Henri de BORNIER (1825-1901), auteur dramatique, poète, romancier, critique de théâtre, conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal.

 

28 lettres autographes signées, une trentaine de pages majoritairement in-8, sinon in-12. 1865 à 1900. 10 lettres ont un en-tête de la bibliothèque de l’Arsenal.

Au moins 1 lettre, parmi les 28, est adressée l’écrivain Auguste Barbier (1805-1882), puisqu’il est évoqué comme étant l’auteur de Iambes et poèmes (1831) et d’une traduction de Jules César. Probablement d’autres lui sont adressées.

 

Correspondance amicale fourmillant de faits.

 

Il envoie ses vers ; recommande des personnes dans des bibliothèques ; « il semble que les choses vont s’arranger et que vous pourrez bientôt braquer vos canons sur la position » ; envoie sa pièce La Fille de Roland ; doit surveiller des travaux dans la bibliothèque de l’Arsenal ; évoque une fête de Florian à Sceaux par les Cigaliers et non les Félibres ; refuse une collaboration à propos de la Paix sociale, les matières lui étant étrangères ; reçoit l’ouvrage Quelques Contemporains probablement d’Auguste Geoffroy ; demande d’une loge « bonne ou mauvaise » ; reçoit un livre qui va augmenter son « petit trésor de bibliophile » ; reçoit le premier numéro de la Revue intégrale ; remercie pour un article, juge un spectacle « le premier acte a fait plus d’effet que le second » ; qualifie son correspondant : « l’excellent maître de la parole » ; évoque Saint Maurice Montcalm, un de ses parents ; « tout est loué pour les matinées surtout ; et pour le soir rien qu’on puisse offrir (…) on a fait douze mille lundi » ; il est engagé pour un dîner avec Camille Doucet ; « Vous êtes bon prophète ; si j’avais de l’amour propre, je dirai que vous êtes bon juge. Dans tous les cas vous portez bonheur à ceux que vous aimez et qui vous aiment » ; « Drame reçu vous voilà content moi embrasser vous » ; « répondez-vous-même selon vos désirs à Joncières » (Victorin Joncières).

 

À trois reprises, il évoque « S. » ou « Sarah » : Sarah Bernhardt.

« …et ce n’est pas l’heure d’aller voir S… » ; « Voilà ce que c’est d’aller entendre S. On fait un bon article, mais on s’enrhume » ; « « Je voudrais aller avec ma famille applaudir notre ami Sarah que je n’ai pas encore vue dans La Tosca ».

 

Il est joint :

2 lettres autographes signées de « J. de Bornier », frère d’Henri, adressées à l’écrivain Eugène de Jacob de La COTTIÈRE (1828-1885). À propos d’un quiproquo au sujet de l’envoi d’un livre qui était destiné à Henri de Bornier.

1 lettre autographe signée de Camille Bornier : l’envoi d’un distique.

Correspondance Henri de Bornier

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