paul le flem

Paul LE FLEM (1881-1984), compositeur

 

Lettre autographe signée adressée à un de ses amis qui a quitté la France au début de la guerre.

4 pages in-8.  8 janvier 1945. En-tête de la « société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique.

 

Belle lettre évoquant la vie de ce compositeur pendant la guerre.

 

Il se souvient d’abord de son ami : « Nous avons tant de bonnes heures qui nous ont unis dans un passé encore récent, que je ne puis en écarter le souvenir, et que ce souvenir est l’un des meilleurs en cette fin de vie douloureuse ». Il souhaiterait l’avoir « ici » et passer des moments exquis « où une franche conversation nous liait et nous rapprochait ».

Le Flem lui demande de revenir : « Il y aura de la place ici, même pour les vieux, et les jeunes qui ont leur vie à faire... ».

« Car tout est là dans la vie, savoir aimer, savoir ne pas creuser des précipices immenses entre les être, mais les unir et les rapprocher ».

« Et puis, quel orgueil de prétendre que les idées sont si distantes les uns des autres ! »

 « Ce ne sont pas idées qui divisent, mais les mauvaises passions, les ambitions égoïstes ».

« Ce ne sont pas idées qui divisent, mais les mauvaises passions, les ambitions égoïstes ».

« J’ai passé la guerre à Paris. En juin 1940, je suis allé à Rennes où le bombardement des Allemands fit 4 000 victimes. En septembre, j’étais à Paris d’où je n’ai pas bougé ! Ce ne fut pas drôle, cette Occupation ! »

« La présence de l’ennemi me réconfortait dans ma confiance en mon pays, en son esprit, malgré les (...) qui l’avaient précipité dans la catastrophe ».

Le compositeur cite ses œuvres créées pendant la guerre : Paysage, Rossignol et Saint-Malo « joué à l’Opéra-Comique le 5 mai 1942 » qui eut une bonne critique puis elle fut interdite par la Gestapo.

Il mentionne également un ami commun dont son correspondant cherche l’adresse et qui habite à Vichy, de même le fils et la fille de son correspondant.

Paul Le Flem

200,00 €

  • disponible
  • 1 à 3 jours de délai de livraison