henriette fuchs

Henriette Fuchs (1836-1927), cantatrice, compositrice, critique musicale.

 

5 Lettres autographes singées de adressée à  l’éditeur musical Costallat (60 rue de la Chaussée-d’Antin).

 

5 lettres autographes signées, 12 pages in-12. 16 août 1908, 24 octobre 1908, 12 novembre 1908, 13 décembre 1909, 16 décembre 1909. Trous de classeur. On joint le projet de convention.

 

Intéressante correspondance à propos d’un projet de traité concernant la traduction de cantates de Bach et  leur arrangement musical avec la collaboration de Monsieur [Edouard ?] Mignan (organiste ?). Henriette Fuchs tente de négocier son pourcentage, ne donnera sa liste des 24 airs de Bach que lorsque le traité sera prêt ! Demande à l’éditeur de s’engager à les éditer, demande des précisions sur la faculté de l’éditeur de refuser certains airs car c’est un lourd travail.

 

« Permettez-moi de vous demander 5 % de plus pour ce travail auquel j’apporterai tous mes soins aidé par Monsieur Mignan dont vous connaissez toute la valeur »

« Je vous prierai de m’envoyer le projet de traité que vous me proposez afin de l’étudier et de prendre conseil à son sujet »

« Je ne puis vous donner la liste des 24 airs de Bach en cours de traduction avant que nous ayanons signé ensemble notre traité (…) Je désire avoir une projet définitif »

« Je ne puis signer que pour moi seule ; Monsieur Mignan ou moi pouvons disparaître et la convention telle qu’elle est libellée pourraient causer aux héritiers de l’un ou de l’autre de grands ennuis, les droits d’auteurs courent pendant 30 ans je crois »

 

« Qu’entendez-vous par la clause « MM Costallat se réservent de refuser les airs qui ne seraient pas à leur convenance » ? Je compte vous envoyer la liste des airs choisis par moi avec le plus grand soin ; vous les regarderez sur les partitions allemandes et me direz s’ils doivent être ou non traduits et réécrits sur la partition d’orchestre ; nous ne pouvons, Monsieur Mignan et moi faire un grand travail inutilement. Si quelques-uns de ces airs ne vous convenaient pas, j’en chercherais d’autres »

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