Léon Cogniet (1794-1880), peintre, néo-classique, romantique.

2 lettres autographes signées adressée au graveur Antoine Gelée (1796-1860).

1) 1 p. in-8, avec adresse, feuillet double. Juillet 1826.

Léon Cogniet demande à Antoine Gelée de ne s’occuper que des figures dans sa planche (celle des Innocents ?, voir la seconde lettre). Il doit fait quelques changements au mur. « Je crois que la gravure y gagnera beaucoup. C’est aussi l’avis de plusieurs artistes que j’ai consultés ».

2) 1 p. petit in-4, avec adresse, feuillet double. Février 1827. Ancienne tache prononcée sur la page.

Il a terminé le fond de la copie des « Innocents » (sans doute son tableau du Massacre des Innocents, 1824). Il n’a pas jugé utile de l’inviter à venir travailler dans son atelier à cause du temps froid.

3) Lettre autographe signée. 2 p. in-8. 1855.

On apprend, dans cette lettre, la date de décès « 1855 » du père de Léon Cogniet, Joseph Cogniet, artiste dessinateur de papiers peints.

Le peintre intervient en faveur d’une de ses amies, Mlle Schrine (?) auprès d’un de ses amis organisateurs d’une exposition qui doit avoir lieu à Bordeaux (sans doute l’Exposition des Amis des Arts de Bordeaux de 1855). La toile a été retouchée sous la direction du peintre « quelques heures avant la mort subite de mon pauvre père dont elle était chérie. La catastrophe a tout arrêté et l’empêche d’être en mesure pour le 15 ».

Il demande que la toile fasse néanmoins partie des « tableaux privilégiés comme faisant partie de la grande exposition ».

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