Henry MILLER (1891-1980), romancier américain

Lettre autographe signée adressée au musicologue Pierre CITRON, spécialiste

également de Jean Giono dont il est question dans la lettre. 1 page in-

4. 1979, un an avant son décès. En-tête à son adresse de Pacific Palisades. En anglais. Avec enveloppe.

S’il a bien compris la lettre en français qu’il a reçue, il est néanmoins difficile

pour lui d’écrire dans cette langue. De plus, il est presque aveugle. Le projet

(d’une correspondance de Giono) qui verrait le jour qu’en 2000 lui semble

« académiquement fou ». Il est, au moment où il écrit la lettre, à la Bibliothèque

de l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles) afin de recenser et

lui envoyer des copies Xérox de toutes lettres qu’il a reçues de Giono, « très

peu, j’en suis sûr ».

« Je crois que c’est une honte criante que des personnes comme Giono et

Blaise Cendrars ne soient pas mieux connues des Français et que les universitaires

ont tant attendu pour mettre en valeur leur correspondance ». « Je

ne peux assez souligner mon hommage, ma profonde admiration (…) pour

ces deux hommes ».

Il demande à la fin de sa lettre si, à Manosque, il y a une statue en l’honneur

de Giono et, si non, pourquoi ? En effet, pourquoi les statues seraient-elles

uniquement réservées aux soldats ou autres personnalités assimilées ?

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