Georges Hamard

Georges HAMARD (1894-1961), sculpteur, peintre.

 

Ancien élève de l’école des beaux-arts d’Angers, il poursuit sa formation aux Beaux-Arts de Paris où il entre dans l'atelier d’Injalbert, un cursus vite interrompu par sa mobilisation lors de la Première Guerre mondiale. Revenu, le conflit terminé, à ses études, il obtient le Second Grand Prix de Rome en 1922, répond à plusieurs commandes officielles. Il part en 1937 pour l’Afrique occidentale française où il est de nouveau mobilisé en 1939, mais cette fois-ci en Afrique. Une grande partie de son œuvre, à partir des années 1940, s’inspire de ses séjours en Afrique qu’il alterne désormais avec ceux en France.

La documentation présentée concerne principalement certaines de ses œuvres des années 1930 appartenant au courant réaliste naturaliste. Quelques dessins évoquent sa mobilisation lors du premier conflit mondial.

 

I) Portraits de l’artiste

Dans l'atelier d'Injalbert. Georges Hamard est le 4e homme à partir de la gauche, en blouse, portant la moustache. Tirage argentique d’époque. 8 x 11 cm.

Portrait de l'artiste. Tirage argentique d’époque, jauni. 18,5 x 12 cm. Trous d’épingle. Légende manuscrite au dos.

 

II) Sculptures

90 documents photographiques d’époque (dont nombreux doublons).

1) Saint Christophe, œuvre qui a obtenu le Second Grand Prix de Rome, en 1922. 2 tirages argentiques d’époque identiques (22,5 x 17 cm).

2) La mort du bûcheron, œuvre réalisée pour sa seconde tentative d’obtenir le prix de Rome en 1923 (sujet libre). 6 tirages photographiques (de 4 x 6 cm à 19 x 29 cm). Tirages en mauvais état (déchirures), sauf un. Cachet du photographe Marc Vaux au dos des grands tirages.

3) L’Arracheur de pommes de terre, début des années 30.

29 photographies d’époque. 11 photographies

amateur (7 x 11 cm et 6 x 8,5 cm) prises dans son atelier, dont 1 tirage où il figure derrière sa sculpture ; 17 photographies de la sculpture prise dans son atelier ou non (8,5 x 13,5 cm, 15 x 17,5 cm, 16,5 x 23 cm), dont 13 doublons. Cachet du photographe Marc Vaux au dos.

4) Le vendangeur (ou Le vin).

13 photographies (13 x 8,5 cm, 17 ,5 x 12,5 cm)

dont 11 doublons.

5) Joueur de boules de fort. L’œuvre fut exposée à l’Exposition des Arts et Techniques à Paris en 1937. Médaille d’or du Salon des artistes français.

20 documents photographiques.

11 tirages identiques sur papier carte postale et à son format (14 x 9 cm), avec légende imprimée ; 1 tirage de la sculpture vue sous un autre angle, papier et format carte postale ; 2 tirages identiques, 17 x 12 cm, cachet Marc Vaux au dos ; 2 tirages identiques, 22 x 17,5 cm, cachet Marc Vaux au dos ; 4 photos amateur identiques, 12 x 17 cm.

6) Monument aux morts à Saint-Louis du Sénégal commémorant les tirailleurs africains et les soldats français ayant combattu côte à côte. Le monument est surnommé « Demba et Dupont ».

2 photographies : le moulage d’un des bas-reliefs, situé dans son atelier (17 x 12,5 cm, pliure) ; vue achevée du monument (17,5 x 12,5 cm, pliure et jaunissement).

Il est joint 9 courriers, dont 5 cartes de visite de félicitations pour sa médaille d’or.

 

III) Dessins

Hamard est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale sur le front de la Somme. Il dessine au crayon des scènes avec ses camarades et les alentours.

7 dessins, de 15,5 x 10 cm à 22,5 x 15 cm, légendés de sa main, 2 sont signés, 1 est à l'encre.

Camp anglais dans la Somme (1915­1916);

Creil, janvier 1916 ;

Houlle, avril 1915 ;

Champagne, 1916 ;

Houtkerque.

Ferme à Tertifume, 1915, dessin signé.

 

Démobilisation (?), 1919, dessin à l'encre signé.

Hamard, Georges

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