François Octobon

[Archéologie – grotte du LAZARET] François (Charles-Ernest) Octobon (1881-1969), archéologue, préhistorien.

 

Pendant plus de quinze ans, il a mené des fouilles dans la grotte du Lazaret, un site préhistorique du paléolithique moyen, près de Nice.

 

Correspondance : 12 lettres autographes signées et 1 lettre dactylographiée signée adressées à Georges Chales, un haut fonctionnaire du Trésor, ou à son fils. 17 p. in-8 et 1 p. in-4. 1954-1968. 3 lettres à en-tête « Institut des Fouilles des Alpes-Maritimes ».

 

Correspondance amicale avec d’intéressantes informations sur les campagnes de fouilles de la grotte de Lazaret.

 

François Octavon et le jeune Georges Chales se sont apparemment liés d’amitié lors de fouilles de la grotte du Lazaret. En 1954, Georges Chales lui demande de participer à ses côtés à une journée de fouille.

 

Georges Chales lui donne des renseignements sur des « fouilles clandestines » (1954). Il compte sur lui « pour aller lever un camp celtoligure à St Vallier ». 

« En étudiant et dépouillant les fragments de gangue osseuse du lot que vous avez avez extrait du IV, j’ai trouvé un caillou taillé qui est une bonne ébauche de petit ‘coup de poing’ ».

« Nous sommes toujours fidèles à la grotte du Lazaret, moins riche achéologiquement dans les  couches basses plus difficiles que nous atteignons maintenant ». (1963).

 

Dans la lettre dactylographiée (1965), François Octobon évoque la vente de pièces de sa collection : « Il y a un lot de pièces marquées « S » ou Siwa, qui viennent de l’oasis de Siva et ont une grande importance pour leur rareté, à cause de la difficulté d’atteindre les lieux de recherches (…) Ce sont des silex de teinte ou de patine jaune. Il y a également un lot du Fayoum égyptien (couteaux et toutes les pièces en obsidienne) ».

« (…) on repensera peut-être que les hommes de la préhistoire étaient des hommes et non des mathématiciens, des géologues, des minéralogistes etc. etc. et qu’ils ramassaient autour d’eux tout ce qui pouvait être comestible ou utilisable ».

 

Touchante lettre de vieillesse à son ami : « Il est probable que la dispersion de mes travaux, meublres, livres, collections, tableaux et souvenirs aura lieu sans je puisse espérer y assister » (…) « Il n’y a plus de commandant Octobon, il ne reste que ton vieil ami ».

 

La dernière lettre datée 1968 évoque une future publication sur ses fouilles au Mont Bastide et « une plaquette sur les ‘méthodes’ et un relevé succinct mais assez nourri des stations A M ».

VENDU